Interventions des membres de la chaire

Journée d’étude du département Global — 27 mai 2025, Campus Condorcet, Aubervilliers

Le département Global de l’Institut Convergences Migrations organise sa dernière journée d’études ! À cette occasion, des fellows membres du département présenteront des projets en cours ou tout juste achevés dont une grande partie a bénéficié de financements de l’Institut. Il s’agira de dresser le bilan et les perspectives de ces projets, ainsi que de présenter leurs principaux résultats. L’objectif de cette journée est également d’engager des échanges sur des thématiques communes qui se dégagent de la diversité des projets menés au sein du département. Les sessions se déclineront dans quatre directions : Les objets des migrations ; Exils et trajectoires ; Mobilités et catégories ; Visualisations et diffusions des savoirs. 

Mardi 27 mai 2025
9h30-17h30
Salle 0.019, Bâtiment de Recherche Sud
Campus Condorcet, Aubervilliers (M12, Front populaire)

Journée de rencontres organisée par l’Ethnopôle « Migrations, Frontières, Mémoire » du Cpa, en partenariat avec la chaire « Indésirabilités » de l’Université de Lille

« Indésirable ». Apparu à la fin du XIXe siècle et utilisé jusqu’à nos jours, ce vocable témoigne du traitement réservé à certains individus ou groupes humains par les pouvoirs publics. Désignation devenue catégorie d’action publique, « indésirable » vient agglomérer toutes les personnes perçues comme contraires à une population idéale, voire comme la menaçant. Les motifs sont multiples et s’entrecroisent souvent : politiques, raciaux, sociaux, économiques, sanitaires ou moraux. Plus concrètement, selon les espaces et les époques, ce sont les minorités ethniques, les exilés dépourvus de titre de séjour, les gens du voyage, les militants politiques, les malades et handicapés, les prostituées ou les personnes considérées comme « anormales » du point de vue de leur genre, qui peuvent être concernés.

Table-ronde sur le thème « Indésirables. Dispositifs collectifs, parcours individuels », coordonnée par Christophe Lastécouères, professeur d’Histoire contemporaine à l’Université de Bordeaux Montaigne, avec Aurélie Audeval, professeure junior en histoire contemporaine à l'Université de Lille, Ilsen About, chargé de recherche au CNRS et enseignant à l’EHESS et John Guse, ancien directeur de l’École américaine de Paris, membre du collectif pour la mémoire du camp du Polo-Beyris.

Après avoir défini la notion d’ « indésirables » et son évolution, la discussion abordera tour à tour les lieux et les questions structurelles liées à la mise en place de pratiques administratives discriminatoires, à partir d’études de cas en Aquitaine et au-delà.

Journée internationale d'études Memoria, etnicidad y selección poblacional en América Latina: narrativas y políticas de alteridad y alteración

La journée vise à étudier les récits et les politiques publiques de sélection des populations et la construction de la mémoire des groupes ethniques en Amérique latine et dans les Caraïbes (en particulier en Colombie, en Équateur, au Costa Rica, au Mexique et en République Dominicaine). Cette journée est organisée pour rappeler la Journée Internationale pour l'Élimination de la Discrimination Raciale, célébrée chaque année le 21 mars et instituée en octobre 1966 en souvenir du massacre de Sharpeville en 1960, qui avait entraîné la mort de 69 personnes qui protestaient pacifiquement contre les lois de l'apartheid en Afrique du Sud.

Cette journée internationale d'études est proposée par le CEPIAL-AMERIBER (Université Bordeaux Montaigne) et la Chaire Junior Indésirabilités hébergée par l'Institut de Recherches Historiques du Septentrion (IRHiS) UMR 8529 de l'Université de Lille.

Colloque " Exilés, réfugiés, étrangers en France (1848-1986) - 5-7 février 2025 Identités, Territoire, Expressions, Mobilités (ITEM) / UPPA.

Sous la direction de Laurent Dornel (ITEM UR3002-UPPA)

La France a longtemps été réputée comme une terre d’asile pour les proscrits, les exilés et les étrangers. Depuis la fin du XIX^e siècle néanmoins, l’immigration – réponse à une atonie démographique ancienne – est construite comme un problème avant tout politique et de plus en plus comme un danger menaçant la société et l’identité françaises. Depuis une quarantaine d’années, elle est même au cœur de programmes et de discours qui ont fait des étrangers des boucs émissaires responsables d’une large partie des maux de notre pays. Depuis une quarantaine d’années aussi, l’histoire de l’immigration, des réfugiés et des exilés s’est structurée en un champ disciplinaire autonome et dynamique.