Aurélie Audeval est professeure junior en histoire contemporaine à l'Université de Lille au sein de l'Institut de Recherches Historiques du Septentrion (IRHiS). Elle est titulaire de la chaire de recherche « indésirabilités ». Ses recherches portent sur l'histoire de l'immigration, la gestion des populations, les questions de genre, les politiques publiques, les pratiques administratives et les phénomènes de catégorisation. Elle a co-fondé le projet ReSI (Remebering spaces of internment) mettant en lumière le phénomène de l'internement comme forme spatialisée de l'indésirabilité. Elle est également membre de VILMA (Villages Martyrs), qui représente un autre exemple d'utilisation de catégories affectives.
Chercheur postdoctoral dans le cadre de la Chaire junior « indésirabilité », rattachée au laboratoire d'Histoire IRHiS de l'Université de Lille. Ses axes de recherche portent sur l'eugénisme, les programmes médico-sociaux pour l'amélioration raciale et les politiques migratoires en Amérique latine au cours de la première moitié du XXe siècle. Ses travaux actuels se concentrent sur l'historicisation, la généalogie et la circulation de la notion d'« indésirables » comme catégorie d'action publique dans les politiques migratoires en Amérique latine, en particulier au Brésil, Colombie et Mexique, de la fin du XIXe siècle à 1950.
Doctorante dans le cadre de la Chaire junior « indésirabilité », rattachée au laboratoire d'histoire IRHiS de l'Université de Lille. Anthropologue et réalisatrice de formation, ses axes de recherche portent sur les conflits inter-ethniques en Afrique, les mouvements migratoires et le travail de mémoire de l’esclavage et de la colonisation française. L’objet d’étude de sa thèse, effectuée sous la direction d'Isabelle Surun et d'Aurélie Audeval, est la circulation des personnes et la notion d'« indésirables » comme catégorie d'action publique en situation coloniale française en Afrique, en particulier en AOF, au Togo et au Cameroun, dans la première moitié du XXe siècle.